Investir dans l’éclairage LED, est-ce vraiment rentable ?
Décryptage avec un exemple chiffré : coût d’installation, économies annuelles, subventions – on calcule ensemble le retour sur investissement.
L’éclairage LED est-il rentable ? Calcul du ROI et amortissement
Parmi toutes les questions que se posent les décideurs avant de lancer un projet LED, celle de la rentabilité financière revient systématiquement :
Combien ça va me coûter et en combien de temps je vais le récupérer ?
Il est légitime de vouloir s’assurer que l’investissement en vaut la peine. La bonne nouvelle, c’est que dans la grande majorité des cas, oui, l’éclairage LED est rentable et assez rapidement. Décortiquons ensemble les éléments du calcul de ROI (Return On Investment) d’un projet LED typique, avec un exemple concret pour illustrer.
1. Le coût de l’investissement – C’est le point de départ. Il comprend : le prix des luminaires LED, la main d’œuvre d’installation, éventuellement des frais d’étude ou de retrait des anciens équipements. Par exemple, pour un entrepôt avec 100 luminaires, le devis peut être de l’ordre de 20 000 € HT (chiffre fictif pour l’exemple) comprenant fourniture et pose de 100 cloches LED. Si vous faites en interne (vos électriciens changent les ampoules), le coût se résume à l’achat des LED uniquement. Dans tous les cas, on parle d’un investissement one-shot.
2. Les économies annuelles – C’est le flux de trésorerie positive engendré chaque année grâce aux LED. Il vient principalement de la réduction de la consommation électrique (économies d’énergie), et secondairement de la réduction de maintenance (achat d’ampoules, interventions en moins). Supposons que vos 100 anciens luminaires consommaient chacun 200W et fonctionnaient 2000h/an.
Ça fait 100×200W×2000h = 40 000 kWh par an. Avec les LED de 80W, on tomberait à 100×80W×2000h = 16 000 kWh/an. Économie : 24 000 kWh/an. À, disons, 0,15 €/kWh, cela représente 3 600 € d’économies par an.
Ajoutez peut-être 400 € d’économies de maintenance (quelques centaines d’ampoules et ballasts que vous n’aurez plus à acheter). Total ~4 000 €/an de gains. Ces chiffres varient bien sûr selon chaque cas (le prix du kWh peut être plus élevé, les heures de fonctionnement plus longues, etc., ce qui augmente l’économie).
3. Calcul du ROI brut – Sans aide ni subvention, on divise l’investissement par l’économie annuelle : 20 000 / 4 000 = 5 ans pour rembourser l’investissement initial. Dit autrement, les cash-flows positifs cumulatifs dépassent l’investissement à la 5ᵉ année. Après, ce n’est que du bonus. Vu que les LED durent 10+ ans, sur la durée de vie vous avez 5 ans de purement gagné (4 000 € * 5 = 20 000 € gagnés en plus). Un ROI de 5 ans est déjà très correct pour un projet industriel (souvent on vise < 3 ans pour être ultra attrayant, mais même 5 ans ça passe, car ensuite c’est du quasi profit net).
4. Intégration des subventions – Maintenant, factorions les CEE. Imaginons que ce projet génère 18 MWh cumac (unité CEE) par luminaire – bon c’est technique – et que au total la prime CEE attendue soit de 15 000 € (chiffre d’exemple). Cela viendrait réduire l’investissement net à 5 000 € (20 000 – 15 000). Parfois la subvention paye directement une partie, ou vous la touchez après-coup. Quoi qu’il en soit, vous ne sortez réellement que 5 000 € de votre poche sur l’ensemble du projet. Avec toujours 4 000 €/an d’économies derrière. Le ROI ajusté devient alors : 5 000 / 4 000 = 1,25 an. Autant dire que dans un an et 3 mois, c’est rentabilisé. On peut aussi le voir comme un taux de retour hyper élevé (> 80% de retour par an!).
5. Cas des financements – Il existe des offres où un tiers finance l’installation et se rémunère sur une partie des économies (contrats de performance énergétique). Ou simplement vous pouvez emprunter sur 3-4 ans. Vu les ROI courts, le modèle est favorable : l’économie d’électricité sert à payer les mensualités du prêt, et après c’est tout bénéfice. Beaucoup d’entreprises choisissent ainsi de ne pas mobiliser de cash upfront, et de financer via les économies générées.
6. Impact fiscal – Notons que l’investissement en matériel peut être amorti comptablement (sur 5 à 7 ans typiquement pour du matériel électrique). Ce qui vient réduire l’impôt sur les sociétés via des dotations aux amortissements. Donc en plus, il y a un petit gain fiscal (on n’entre pas dans les détails, mais juste sachez-le).
7. Ce qu’on ne chiffre pas toujours mais qu’il faudrait – Le confort amélioré, la valorisation patrimoniale (votre bâtiment a des installations modernes, ça peut compter dans sa valeur), la réduction d’empreinte carbone (parfois monétisable via des labels), etc.
Ce sont des bénéfices plus diffus mais réels. On peut par exemple attacher une valeur à la tonne de CO2 évitée (si on est dans une démarche interne type coût social du carbone).
En conclusion, l’éclairage LED est généralement très rentable pour les entreprises, d’autant plus avec les aides. Dans notre exemple, même sans aide c’était 5 ans (20% de rendement annuel, pas mal), avec aide c’est tombé à 1,25 an (formidable). Bien sûr, chaque cas doit être étudié, mais il est rare de voir un ROI au-delà de 7-8 ans sur un relamping LED aujourd’hui. Et souvent on est plutôt entre 2 et 4 ans hors aide, <2 ans avec aide.
C’est pourquoi tant de sociétés et collectivités s’y mettent.
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